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Rouen. Gilets jaunes à Rouen : politiques et acteurs économiques dénoncent les violences

Des acteurs du monde économique et politique à Rouen (Seine-Maritime) appellent au calme et dénoncent les violences en marge des manifestations de gilets jaunes et leur impact sur les commerces et les entreprises, alors que s'annonce une nouvelle journée d'actions, samedi 12 janvier 2019.

Rouen. Gilets jaunes à Rouen : politiques et acteurs économiques dénoncent les violences
Les signataires de cette lettre ouverte invitent notamment les gilets jaunes à déclarer leurs manifestations en préfecture. (illustration) - Pierre Durand-Gratian

Ils jugent les violences inacceptables et lancent un appel au calme et au respect du droit.

Des acteurs du monde économique et politique de Rouen (Seine-Maritime) ont rédigé ensemble une lettre ouverte aux Rouennais. Les signataires sont Damien Adam, député LREM de Seine-Maritime, Catherine Morin-Desailly, sénatrice UDI de Seine-Maritime, Philippe Depreaux, président de Rouen Shopping, Matthieu de Montchalin, président des Vitrines de Rouen, Vincent Laudat, président de la Chambre de commerce et de d'industrie Rouen Métropole et Christophe Doré, président de la Chambre de métiers et de l'artisanat de Seine-Maritime.

Le texte complet de la lettre ouverte

"Madame, Monsieur,

Samedi dernier, comme les samedis précédents, le centre-ville de Rouen a été le théâtre de heurts, de dégradations et de violences inacceptables en marge de la manifestation des " Gilets jaunes ". Si le droit de manifester est un droit fondamental de notre République, rien ne justifie de provoquer les incendies, de vandaliser des véhicules, de forcer les commerces à fermer leurs portes ou encore d'insulter et de s'en prendre physiquement aux forces de l'ordre. La violence, d'où qu'elle vienne, n'a aucun sens, elle est injustifiable et doit être condamnée.

Ces violences doivent cesser. Nous, acteurs économiques et politiques de la ville de Rouen, lançons solennellement cet appel au calme et au respect du droit. En France, une manifestation doit faire l'objet d'une déclaration préalable en préfecture, ce qui n'a pas été le cas ces dernières semaines. En France, les responsables d'une manifestation doivent aussi veiller, en lien avec les services de l'Etat, à l'ordre et à la sécurité de leur événement.

Les violences encore constatées ont un impact considérable sur l'activité économique de notre ville, de notre métropole, et de notre pays tout entier. Déjà 58 000 salariés sont au chômage partiel en France du fait de ces manifestations et de la réduction d'activité. Dans la Métropole de Rouen, les commerçants et artisans ont connu un mois de décembre très difficile alors même qu'il représente d'ordinaire une part non négligeable de leur chiffre d'affaires annuel. Il est primordial que la période des soldes qui s'ouvre ne soit pas perturbée par de nouveaux accès de violences. Car, à terme, ces mobilisations pourraient entraîner de sévères conséquences pour les entreprises de notre territoire, à commencer par les commerçants de proximité, contraints de licencier ou de mettre la clé sous la porte.

Ces violences, ces dégradations sur les bâtiments et équipements publics, sur la voirie, ont aussi un coût important pour la collectivité. C'est de l'argent public, ce sont donc les contribuables, qui vont devoir payer les réparations, au détriment d'autres investissements utiles et nécessaire à nos collectivités territoriales. De plus, ces dégradations interviennent au moment où la Métropole réalise des travaux pour embellir le cœur de notre agglomération. Enfin, les images de violences et d'incendies dans notre ville ne peuvent avoir que des effets négatifs sur l'attractivité de notre territoire tant sur le plan économique que touristique.

Alors que se profile une nouvelle journée de mobilisation ce samedi, nous enjoignons les " Gilets jaunes " à déposer en préfecture leur demande de manifestation, à valider leur parcours avec les services de l'État et à tout mettre en œuvre pour que les incidents des semaines passées ne se reproduisent pas. Les habitants de notre agglomération doivent pouvoir se déplacer sereinement et profiter de leurs commerces de proximité."

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