La garde à vue d'un cinquième mineur a été prolongée de six jours, a dit la sécurité intérieure (Shin Beth).
Les cinq mineurs, élèves d'un établissement religieux dans une colonie de Cisjordanie, ont été arrêtés le 30 décembre et sont soupçonnés d'être impliqués dans le meurtre d'Aïcha Mohamed Rabi, 48 ans.
Cette mère de famille est décédée le 12 octobre après avoir été blessée par des jets de pierres sur la voiture dans laquelle elle se trouvait avec son mari, au sud de Naplouse, en Cisjordanie.
Environ 450.000 colons israéliens vivent de manière souvent conflictuelle aux côtés de plus de 2,5 millions de Palestiniens en Cisjordanie occupée.
L'arrestation des cinq mineurs n'a été rendue publique qu'une semaine après en raison d'un embargo imposé par la justice sur l'enquête.
L'assignation à résidence des quatre mineurs prouve leur innocence, ont dit leurs avocats.
"Ces jeunes, qui n'ont absolument rien à voir avec cet événement, n'auraient jamais dû être arrêtés", a expliqué l'avocat Adi Kedar, de l'association Honenou, qui défend les Israéliens accusés d'attaques contre des Palestiniens. Il a dit travailler à la libération du cinquième suspect.
Les quatre jeunes sont sortis de garde à vue parce que l'enquête peut se poursuivre alors qu'ils sont assignés à résidence et soumis à d'autres restrictions, non-précisées, a dit le Shin Beth.
Le Shin Beth a été accusé par les avocats d'avoir maltraité les suspects pendant leur garde à vue, ce qu'il a nié. Il a mis en garde contre les tentatives d'entrave, notamment "en publiant des informations sur l'enquête tout en calomniant le Shin Beth".
Aïcha Rabi a été blessée à la tête près de son village de Bédia, lui même proche de la colonie de Rehalim, là où étudient les cinq mineurs.
Les enquêtes sur ce que les médias appellent souvent le "terrorisme juif" sont sensibles en Israël. Les autorités israéliennes sont accusées par les défenseurs des Palestiniens de traîner les pieds contrairement aux attaques commises contre des Israéliens, et par les supporteurs des suspects de détention arbitraire ou de mauvais traitements.
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