Ils ont été localisés sur le territoire de la commune de Mignovillard autour de laquelle les recherches s'étaient concentrées, a indiqué une source proche des secours.
Selon le quotidien L'Est Républicain, un parachute et une carte figurent parmi ces débris retrouvés sur les hauteurs de Mignovillard, à 1.050 mètres d'altitude.
D'importants moyens ont été déployés pour retrouver l'avion de chasse qui avait décollé de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey et qui a disparu des écrans radar vers 11H00.
"Le contact radio/radar a été perdu" avec ce Mirage 2000 D, qui effectuait "un vol d'entraînement aux missions en basse altitude", a indiqué l'Armée de l'air dans un communiqué.
"Les moyens de recherches et de secours ont été activés immédiatement pour retrouver l'appareil et son équipage", a-t-elle poursuivi.
Une conférence de presse de l'Armée de l'air est prévue à 18H00 à Paris.
Le plan Sauvetage aéro-terrestre (Sater), qui encadre la recherche "d'un aéronef qui aurait pu se poser ou tomber", a été déclenché par le préfet du Doubs à 11H45, a précisé la préfecture. Un centre opérationnel départemental a été activé dans les minutes suivantes.
Les deux militaires qui étaient à bord ne se sont pas manifestés, a-t-on ajouté de même source.
"Recherches opérationnelles"
"On sait qu'il s'est passé quelque chose d'anormal", a déclaré à l'AFP une source militaire.
Sur son compte Facebook, la gendarmerie du Jura a précisé que l'avion avait disparu "alors qu'il survolait le massif jurassien entre Mouthe (Doubs)/ Mignovillard (Jura) et la frontière suisse". La gendarmerie a invité "toute personne ayant des informations sur l'éventuel lieu du crash ou sur les pilotes" à la contacter.
"Le peloton de gendarmerie de montagne des Hauts-de-Bienne et la section de recherches de la gendarmerie de l'air de Vélizy-Villacoublay sont engagés sur les recherches opérationnelles d'un Mirage 2000D de l'armée française disparu en vol à 11H00", a ajouté la gendarmerie nationale sur Twitter.
Le dernier accident mortel ayant affecté l'Armée de l'air remonte au 1er mars 2011. Le pilote et le navigateur d'un Mirage 2000, basé à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saöne), s'étaient tués dans le crash de leur appareil dans la Creuse.
Plus récemment, le 28 septembre 2017, un Mirage 2000 français s'était écrasé au décollage sur la base de N'Djamena au Tchad. Le pilote et le navigateur étaient parvenus à s'éjecter.
Parmi les autres accidents survenus ces dernières années, un Alphajet s'était écrasé le 10 décembre 2014 à l'entraînement sur un foyer pour handicapés proche de Tours, faisant un mort et quatre blessés au sol.
Auparavant, le 5 juin 2013, un Mirage 2000-5 s'était crashé en Haute-Saône peu après son décollage de la base de Luxeuil-les-Bains, une turbine ayant happé un oiseau. Le pilote, qui s'était éjecté, avait été blessé à une jambe.
Le Mirage 2000 est un chasseur-bombardier polyvalent. Mis en service en avril 1993, cet appareil construit par Dassault est biplace (un pilote et un navigateur officier systèmes d'armes). Il peut voler jusqu'à une vitesse de 2,2 mach à une altitude opérationnelle supérieure à 15.000 mètres et peut emporter six tonnes d'armement.
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