Les faits se sont déroulés sur fond de revendications des lycéens, le mardi 4 décembre 2018. Des élèves de Maromme se réunissent alors aux abords de leur lycée et mettent le feu à des palettes ainsi qu'aux poubelles environnantes. La police est avertie et intervient pour sécuriser les lieux mais, devant des éléments virulents, ils peinent à ramener le calme. Un jeune homme portant un bonnet dissimulant son visage est repéré. Il est plus actif que les autres élèves et surtout, ayant ramassé une pierre au sol, il la projette aux visages des policiers avant de prendre la fuite, puis d'être interpellé. Au commissariat, il dit être scolarisé au lycée s'être couvert le visage d'un bonnet pour se protéger des gaz lacrymogènes.
Un lycéen sans problème
Connu pour être un élève sérieux qui ne pose pas de problème, il prétend avoir voulu jouer un rôle de médiateur dans la confrontation avec les policiers mais nie avoir jeté une pierre aux forces de l'ordre. La mère du jeune prévenu est également entendue et confirme le caractère non violent de son fils, lequel a un casier judiciaire vierge. Pour le procureur de la République, "le prévenu est desservi par le déni qu'il affiche". Pour sa défense, qui insiste sur son caractère paisible, "c'est une erreur de jeunesse". À l'issue de ses délibérations, le tribunal le reconnaît coupable et le condamne à une peine de 70 heures de travail d'intérêt général.
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