A Quang Phu Cau, comme dans d'autres villages disséminés à travers tout le pays, nombre de familles vivent de cet artisanat centenaire, dont le savoir-faire se transmet de générations en générations.
Après avoir séché, les tiges de bambou sont insérées dans une machine pour être taillées, avant d'être plongées dans du colorant rose. Le bâton est ensuite enrobé d'une pâte aromatique, puis est séché à nouveau.
"C'est un travail traditionnel et spirituel", raconte à l'AFP Dang Thi Hoa, assis au milieu de dizaines de bottes d'encens rose fuchsia qui flamboient sous le soleil.
Sa mère continue à confectionner les précieux bâtonnets et sa fille aide après l'école.
Le travail s'anime surtout quelques mois avant le Têt. A cette occasion, des milliers de bâtons d'encens sont allumés dans les temples et dans les foyers sur les autels dédiés aux ancêtres.
Pendant la haute saison, Hoa peut gagner jusqu'à 430 dollars par mois, une somme non négligeable dans le pays où le revenu mensuel moyen est de 195 dollars.
"Ce travail est un travail difficile, mais je gagne suffisamment d'argent pour élever deux de mes enfants en vue de devenir médecins", se félicite Le Thi Lieu.
Ses deux autres enfants travaillent à ses côtés. "Il faut qu'au moins un d'entre eux prenne la relève à l'avenir", souligne-t-elle.
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