"L'individu qui a violemment attaqué samedi des gendarmes mobiles sur la passerelle Senghor s'est présenté aux enquêteurs de la sûreté territoriale de Paris. Il a été immédiatement placé en garde à vue et devra répondre de ses actes devant la justice", a déclaré le ministre de l'Intérieur dans un tweet, une information également confirmée par le parquet de Paris.
Originaire de l'Essonne, cet homme était activement recherché par la police depuis les faits. Une perquisition avait visé son domicile à proximité de Massy, dimanche matin, selon une source policière. Absent lors de l'arrivée des fonctionnaires, un membre de sa famille avait indiqué qu'il se rendrait à la police lundi, a précisé une source proche du dossier.
Samedi, lors d'une nouvelle manifestation des "gilets jaunes" dans la capitale, des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont éclaté sur la passerelle qui relie les deux rives de la Seine au niveau du Jardin des Tuileries.
Sur des images largement diffusées sur les réseaux sociaux et sur les télévisions, on voit un gendarme à terre, entouré de manifestants et frappé par l'un d'eux portant un manteau et un bonnet noir.
Ce gendarme s'est vu prescrire 15 jours d'incapacité totale de travail (ITT) et a porté plainte dimanche, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Sur une autre vidéo, on voit un homme portant également un manteau et un bonnet noir, attaquer tel un boxeur professionnel un gendarme derrière son bouclier. Ce dernier a eu 2 jours d'ITT et a également porté plainte.
Samedi, le syndicat des commissaires de police nationale (SCPN) avait indiqué avoir "identifié" l'homme et qu'il s'agissait d'un ancien boxeur, ce qu'a confirmé une source proche du dossier.
La Fédération française de boxe a également condamné dimanche dans un communiqué les agissements d'un "ancien boxeur professionnel" auteur de violences à l'égard des forces de l'ordre, lors de la manifestation des "gilets jaunes".
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