"Il y avait des +gilets jaunes+, des gens habillés en noir (...) qui ont pris un engin de chantier qui était dans la rue, et qui ont défoncé la porte du ministère (...) et cassé deux voitures. Quand il y a eu l'intrusion on a fait évacuer les personnels", a affirmé M. Griveaux.
L'intrusion s'est produite vers 16H15-16H30, a-t-il précisé.
Interrogé sur des informations faisant état de "tentatives d'intrusion" dans d'autres ministères, le cabinet de M. Griveaux n'a pas confirmé.
"Ce n'est pas moi qui suis visé, c'est la République", par "ceux qui souhaitent l'insurrection, renverser le gouvernement", mais "la République tient debout", a souligné le porte-parole auprès de l'AFP.
"C'est inacceptable et j'espère que les vidéos permettront d'identifier et de poursuivre les auteurs, et qu'ils seront très très durement condamnés. Ce qu'ils ont cassé aujourd'hui ce n'est pas mon ministère, ils ont cassé un bâtiment qui appartient aux Français. Ce n'est pas moi qui suis propriétaire de ma charge, ce sont les Français", a-t-il souligné.
Les bureaux de M. Griveaux sont situés dans les lieux qui abritent également le ministère des Relations avec le Parlement, non loin de Matignon.
Paris a été samedi le théâtre d'une nouvelle journée de manifestation des "Gilets jaunes", émaillée de violences en province et à Paris, notamment près du Musée d'Orsay et boulevard Saint-Germain.
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