"J'aime cette tradition (de jouer autour des fêtes de fin d'année, ndlr), mais je préférerais disputer moins de matches", disait il y a un an Pep Guardiola.
Comme leur entraîneur espagnol, les Citizens auraient peut-être opté pour des vacances durant cette période de fêtes si particulière en Angleterre. Car en quatre jours, ils ont beaucoup perdu. Les deux défaites, contre Crystal Palace (3-2) le 22 décembre et à Leicester le 26 (2-1) à peine effacées par le succès à Southampton dimanche (3-1), leur ont coûté cher au classement (47 pts), où Tottenham (48 pts, avec un match en plus) leur a ravi la deuxième place.
Dos au mur, sans filet de sécurité, les coéquipiers de Riyad Mahrez conservent néanmoins une chance de se rattraper: en battant les Reds (54 pts), ils reviendraient à quatre points de la tête, et se relanceraient totalement dans la course au titre.
En revanche, un revers, et là c'est "fini", concède Guardiola. "Si on abandonne des points (contre eux), alors la course au titre est terminée", expliquait-il dimanche. "Ca sera presque impossible."
"Y'a plus qu'à"... Sauf que que Liverpool, dernière équipe invaincue du pays, connaît une période faste, magnifiée par une démonstration samedi contre Arsenal (5-1) avec un triplé de Roberto Firmino. De quoi faire dire au Catalan que c'est la "meilleure équipe d'Europe ou du monde."
Simple coup de bluff? Depuis son banc, il peut bien témoigner de la montée en puissance des Reds, qui se sont imposés comme l'adversaire le plus coriace de son équipe. ManCity n'a ainsi gagné qu'un seul de leurs onze derniers face-à-face toutes compétitions confondues (7 défaites, 3 nuls).
"Plus de pression"
Le quart de finale de Ligue des champions perdu la saison dernière (0-3, 1-2) est resté dans les esprits, et le match nul de l'aller, le 7 octobre (0-0), n'a pas permis aux Mancuniens de reprendre l'ascendant psychologique.
"Nous savons que nous aurons un peu plus de pression, car si nous ne gagnons pas, ce sera très difficile de les rattraper", concède le milieu portugais Bernardo Silva. "Gagner est ce que nous essayons de faire à chaque match, et c'est ce que nous allons encore essayer de faire, en pressant haut et en ayant le contrôle du ballon."
C'est bien le minimum pour déstabiliser les joueurs de Jürgen Klopp, qui répondent presque toujours présents contre les grandes formations depuis l'arrivée de l'entraîneur allemand en 2015.
Avec seulement huit buts encaissés en 20 matches de Premier League, Liverpool a aujourd'hui la meilleure défense des cinq grands Championnats européens. Et les Sergio Agüero, Kevin de Bruyne et autres Leroy Sané n'ont réussi à marquer qu'une seule fois lors des trois derniers matches de City face aux Reds...
Et voilà que tout Anfield, bercé par la solidité défensive de ses favoris, mais aussi le talent de Mohamed Salah, en grande forme, rêve de remporter le 19e titre de champion d'Angleterre, le premier seulement depuis 1990.
Pour Guardiola, être distancé de la course au titre au milieu de sa troisième saison à Manchester constituerait un échec, même si sa formation reste celle qui pratique le football le plus chatoyant et le plus efficace d'Angleterre sur le plan purement offensif.
Pour cette rencontre, il devra toujours se passer de Benjamin Mendy, mais pourrait récupérer Kevin de Bruyne et Ilkay Gündogan. Fabian Delph sera suspendu.
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