À 19 ans, une jeune femme intègre une brigade de gendarmerie dans le bocage virois en tant que gendarme adjoint volontaire, le 15 novembre 2016. Un gradé, qui encadre les nouveaux venus, se prend d'amitié pour elle et l'invite régulièrement à dîner chez lui. Les SMS du supérieur adressés à la jeune femme se font de plus en plus tendancieux. Fin mai 2017, elle reçoit notamment "Une bouche, c'est mignon, après une fellation, c'est mignon tout plein". L'homme part juste après en stage et les messages cessent. Dès son retour, la jeune femme, mal à l'aise avec lui, redoute des patrouilles ensemble. Un jour, le gradé, devant tout le monde, lui assène : "elle n'accepte pas les remarques la p***." Là, elle prévient le major et l'homme reçoit un blâme pour comportements verbaux déplacés avec une subordonnée.
L'homme parle
d'un humour incompris
Pour le procureur, c'est un harcèlement sexuel par une personne abusant de l'autorité que lui confère sa fonction, ce dont l'homme de 32 ans répond en audience correctionnelle le 18 décembre 2018 au tribunal correctionnel de Caen. L'homme proteste d'un humour incompris. Il a été d'abord qualifié de grivois par un expert, puis de machiste avec un comportement de prédateur par un second. Le tribunal le condamne à quatre mois de prison avec sursis.
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