L'OM est en chute libre, à l'image de son capitaine, Dimitri Payet, qui a raté deux penalties, un dans le match (70e), un dans la séance de tirs au but, expédié sur le poteau...
Un autre cadre, Adil Rami, a envoyé dans les travées d'un Vélodrome vide le dernier tir de la séance.
La crise s'installe, et Rudi Garcia semble à court de solutions.
Avec cette sept défaites sur les onze derniers matches plus cet échec aux tirs au but, il abandonne un objectif de plus, la Coupe de la Ligue, son dernier trophée, soulevé en 2012. Comme en Ligue Europa, la formation du coach Garcia quitte la scène dès son premier tour sur un match pathétique.
Lesté de tous les symptômes de l'équipe en crise, l'OM a encore produit une bouillie de jeu collectif en première période, avant un sursaut à peine suffisant après la pause.
Seuls joueurs à sauver du naufrage, Luiz Gustavo et Maxime Lopez, qui avait obtenu le penalty dans le jeu, voire Hiroki Sakai, dont la rage sur le tacle dans les pieds de Pablo Martinez a offert la balle d'égalisation au Brésilien (80e).
A ce moment du match, l'OM était au plus mal, le très maigre public (8200 spectateurs) insultait copieusement Rudi Garcia, entraîneur en disgrâce populaire.
L'OM courait après le score depuis un autre penalty, transformé par Jonas Martin (18e), pour un coude de Jordan Amavi, malheureux latéral gauche en disgrâce sportive, que ce match ne va pas aider à relancer.
Rudi Garcia se réfugie peut-être trop souvent derrière l'arbitrage, mais cette fois Monsieur Buquet a cette fois effectivement été dur avec l'OM.
Pauvreté du jeu
Passe encore pour le penalty strasbourgeois, même si le latéral replie son bras au moment du contact, mais l'homme au sifflet n'a pas vu un autre penalty pour une faute nette de Stefan Mitrovic sur Dimitri Payet (42e) et a refusé un but contre son camp de Benjamin Corgnet en faveur de l'OM pour une position de hors-jeu de Rolando (26), qui ne faisait pas action de jeu.
Mais ces erreurs ne peuvent pas faire oublier la pauvreté du jeu de l'OM, une nouvelle fois.
Valère Germain, maintenu à la pointe de l'attaque, a été plus transparent que jamais, au point que même l'entrée de Kostas Mitroglou à sa place (70e) a donné de l'espoir aux supporters.
Sur l'ouverture du score alsacienne, le maigre d'ultras s'était déjà mis à chanter: "Mouille le maillot ou casse-toi!"
Seule une poignée de supporters garnissait le haut du virage Sud. Le Nord était fermé faute d'affluence, le Commando Ultra boycottait le match car la direction a monté pour lui seul le prix des places de 5 à 15 euros, sanction pour la muraille de fumigènes craqués contre le Paris SG, et les Fanatics ne sont pas venus: ils boudent la Coupe de la Ligue, symbole du foot-business.
Il ne reste plus qu'un match, samedi à Angers, pour ne pas finir l'année sur un désastre, mais ça va de toutes façons très mal.
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