"Noël, je commence à y penser au mois d'août", lance d'emblée Marc Moiroud qui accueille chez lui avec un pull de Noël et une ceinture lumineuse. Ce passionné de 46 ans va jusqu'à planifier ses voyages en fonction des objets qu'il a besoin d'aller chercher. Dans sa maison de Bois-Guillaume, il y en a dans chaque recoin. Des décorations qui viennent de Belgique, d'Italie, de Sydney, de New-York et beaucoup d'Angleterre. "On trouve vraiment tout là-bas." Car Marc pousse la transformation de son domicile bien au-delà de l'exposition de ses belles et rares effigies, de son majestueux sapin, de ses multiples guirlandes et boules arrangées avec soin.
"Dans cette maison, tout ce qui n'est pas Noël existe aussi en Noël", lance-t-il avec un sourire. Cela veut dire les tapis de bain, les coussins, le tablier, le papier-toilette et même la vaisselle ! "j'ai trouvé une sucrière de Noël en Italie !"
Une passion à partager
Cette folie de Noël, Marc la tient de ses parents. "Ce sont mes meilleurs souvenirs d'enfance. On allait en forêt chercher du houx, de la mousse, pour décorer la maison", se rappelle le journaliste. Plus tard, étudiant, il se souvient qu'il était le seul à avoir un sapin. Depuis, il en ajoute chaque année un peu plus, jusqu'à ce qu'il fasse construire une maison, adaptée à sa passion. "J'ai expliqué à l'architecte qu'il me fallait au moins 2,80 mètres sous plafond… parce qu'il me faut un grand sapin !" Le professionnel aura compris très vite pourquoi Marc lui demandait d'installer autant de prise dans des endroits improbables, "pour brancher mes décos. J'en ai deux fois plus qu'une maison classique."
Marc a demandé 2,80m sous plafond quand il a fait construire sa maison pour installer son massif sapin de Noël. - Pierre Durand-Gratian
Et cette passion, cette magie de Noël, l'aficionado la partage volontiers. "Je pose trois semaines de congé en décembre pour me vautrer dans Noël et on a tout le temps du monde", explique-t-il. Des amis qui amènent leurs têtes blondes émerveillées et en profitent pour boire un vin chaud et déguster les biscuits de Noël qu'il prépare. Et puis en janvier, le 6 pour L'Épiphanie, il faut ranger, ce qui ne pose aucun problème à Marc. "Je suis aussi ravi de remballer. C'est comme dire au revoir à des copains de vacances. Je sais que je vais les revoir l'année prochaine."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.