Sept défaites en dix macthes, 41 buts concédés en 22 rencontres, l'OM dévisse. Mais la Coupe de la Ligue est un nouveau monde, elle commence à peine pour l'OM et offre un titre au bout de quatre matches seulement.
Pour retrouver de l'optimisme, les Phocéens se souviendront qu'ils ont battu le Racing à l'arraché en début de saison (3-2).
Leur mental ressemblait encore à celui de la saison dernière, il s'étaient imposés à dix contre onze, après l'exclusion de Jordan Amavi, déjà en difficulté, d'un but à la dernière seconde de Valère Germain, en confiance à l'époque (26 septembre). C'était son troisième et dernier but cette saison...
La grinta est partie... "Je ne suis pas d'accord, réplique Rudi Garcia, ce n'est pas une équipe qui manque de grinta, pas tout le temps, on a des manques parce qu'on s'est sans doute vu trop beaux par rapport à la saison dernière, mais rien de conscient. Chacun doit se dire qu'il faut retrouver cette attitude, jouer à fond et ne pas se prendre pour d'autres".
Mais ces deux derniers mois, ses Olympiens n'ont battu que Dijon et Amiens, à la lutte pour le maintien, et ont traversé "une campagne européenne catastrophique" (1 point sur 18), rappelle Steve Mandanda.
"Ca va tourner"
Mais "on a pris conscience, sincèrement, même si dans les derniers résultats ça ne s'est pas vu", ajoute le gardien, onze saisons à l'OM, où il n'en est pas à sa première crise.
"Ca se voit à nos entraînements, il y a plus d'engagement, d'intensité, je suis persuadé que ça va tourner", ajoute Mandanda.
Il avoue que des joueurs ne sont "pas à leur niveau", s'incluant en premier dans le lot. Les critiques n'épargnent pas les joueurs, d'ailleurs, mais elles se concentrent sur Rudi Garcia.
L'entraîneur assure qu'il n'est pas à court de solutions, et il a puisé dans un peu tous les registres de communication sans infléchir la chute de son équipe.
Il a essayé le bâton et la carotte contre les erreurs défensives, et a édulcoré certaines contre-performances, avec sa fameuse "première mi-temps de haut-vol" contre Reims (0-0).
"On peut dire que je fais une communication qui arrange ou qui protège, mais je pense qu'il faut que je les protège, réplique Garcia. Mais c'est bien que Steve dise que les joueurs sont impliqués. On ne peut pas être à 100% tout le temps, mais moi je suis content de leur investissement, et pas que ces dernières semaines".
Longtemps patient, le Vélodrome a cette fois pris en grippe le technicien, insulté à la fin de la défaite contre l'Apollon Limassol (3-1), jeudi.
Les supporters boudent
Le président Jacques-Henri Eyraud a aussi entendu jeudi soir les premières insultes collectives des tribunes depuis qu'il est au pouvoir.
Le stade manifeste son mécontentement au moment où la conjoncture semble se retourner dans les relations avec les supporters.
Le Commando Ultra a annoncé qu'il boycottait la rencontre contre Strasbourg, car le club lui fait payer 15 euros la place au lieu de 5 euros pour les autres groupes de supporters, sanctions pour le gros craquage de fumigènes contre le Paris SG. La mesure était prévue, les dirigeants avaient prévenu les groupes avant la saison, mais elle ne passe pas.
De leur côté, les Fanatics boudent la Coupe de la Ligue, symbole du "foot business" qu'ils détestent.
Les autres devraient être derrière leurs joueurs. "Nous on est là! Même si vous le méritez pas!" chantaient ceux présents contre Limassol. Contre le RCS, l'affluence sera maigre, le virage Nord sera d'ailleurs fermé.
Dans cette triste conjoncture, l'OM doit en plus jouer sans son talisman, son meilleur buteur, Florian Thauvin. Sa supension devait tomber contre Bordeaux, mais le match a été reporté, il manquera le match de coupe qui peut enrayer la chute.
"On jouera malheureusement dans un stade un peu vide, à nous de faire revenir nos supporters au Vélodrome", conclut Garcia, qui rappelle, optimiste, que pour l'affluence au stade "on a inversé la tendance l'an dernier". Il faut tout refaire comme l'an dernier.
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