Ils l'attendent depuis des années. Supporters des Dragons de Rouen (Seine-Maritime), patineurs du Rouen olympic club (ROC), hockeyeurs amateurs du Char… Tous vont bientôt pouvoir profiter des travaux de la patinoire du centre Guy-Boissière, sur l'Ile Lacroix. Un vaste chantier dont les détails ont été livrés le lundi 17 décembre 2018 par la Métropole, le nouveau maître d'ouvrage dans ce dossier initié par la ville de Rouen.
329 places supplémentaires
En amont, lors de la préparation, comme pendant les 17 mois de chantiers prévus, la tâche s'annonce complexe. "Parce que nous voulons faire les travaux en site occupé, c'est-à-dire en maintenant l'activité", précise Frédéric Sanchez, président de la Métropole Rouen Normandie. De quoi donner du fil à retordre à Patrice Dillet, architecte du cabinet Octant, à qui deux missions ont été confiées : rénover et remettre en conformité un équipement resté dans son jus depuis son inauguration en 1992, et construire une nouvelle tribune sur la façade côté Seine du bâtiment pour en augmenter la capacité d'accueil. "Dans cette tribune, il y aura 700m² de surface neuve. Il y aura des pilotis au rez-de-chaussée et les deux étages avanceront progressivement vers la Seine avec 300 places supplémentaires au niveau un et un espace VIP au niveau deux." Au total, la jauge maximale de la patinoire atteindra 3029 places.
Une aubaine pour les Dragons de Rouen, dont de nombreux matches à domicile se jouent à guichets fermés. "Je pense que dans le contexte on ne pouvait pas faire beaucoup mieux. Sinon il aurait fallu construire une patinoire sur un autre site. Ils ont fait le maximum de ce qu'ils pouvaient faire, donc il va falloir nous en contenter", réagit Thierry Chaix, le président du RHE.
Mais comme l'a rappelé David Lamiray, en charge des sports à la Métropole, si "le RHE est la vitrine de la patinoire", des centaines de licenciés et de patineurs occasionnels sont également concernés. Le calendrier des travaux, qui devraient débuter en février 2019 pour un montant global de 9,2 millions d'euros, a été pensé pour favoriser les hockeyeurs professionnels. Donc les plus petits clubs vont devoir s'adapter. Comme le ROC, qui va devoir privilégier le travail hors glace et aller s'entraîner sur d'autres installations. Pour mieux retrouver une patinoire toute neuve à leur retour.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.