Quand, le 12 juillet 2012, le HAC avait affronté Lille en amical (défaite 2-1), lors du match d'inauguration du Stade Océane, on était loin d'imaginer que pratiquement six ans et demi s'écouleraient avant de revoir une équipe de Ligue 1 dans l'antre bleu. Parce que cette nouvelle enceinte était censée coïncider avec le début d'une nouvelle ère, et refaire du club doyen un pensionnaire de l'élite à court terme. Seulement voilà, les années passent et le HAC se morfond toujours en Ligue 2, son quotidien depuis 2009. Et comme ses parcours en Coupes, qu'elles soient de France ou de la Ligue, se soldent depuis bien longtemps par des éliminations prématurées, jamais la possibilité d'accueillir une L1 au Stade Océane pour une rencontre officielle ne s'est encore présentée.
"J'espère qu'il y aura une atmosphère particulière"
L'anomalie sera donc enfin réparée, mercredi 19 décembre 2018, avec la réception de Nîmes en 8e de finale de la Coupe de la Ligue. On ne peut pas dire pour autant que ce soit une affiche inédite. Havrais et Nîmois se sont en effet affrontés à maintes reprises ces dernières saisons en L2, avant que le club gardois ne réussisse à s'en extraire en mai dernier, retrouvant ainsi le plus haut niveau après 25 ans d'absence. "C'est une équipe qui a franchi des paliers et qui s'est très bien adaptée au niveau supérieur. C'est impressionnant ce qu'elle fait depuis le début de saison", juge le coach havrais, Oswald Tanchot.
La venue des "Crocodiles" nîmois dans la cité océane ne devrait toutefois pas susciter un engouement populaire important, d'autant qu'il fera sûrement froid et que le match se jouera tard (coup d'envoi à 21 h 05). "Pour le grand public, Nîmes n'est peut-être pas un nom qui fait rêver. Mais j'espère quand même qu'il y aura une atmosphère particulière", reprend Oswald Tanchot.
Il est vrai que l'enjeu est croustillant, presque insolite pour le HAC, qui n'a franchi le cap des 8e de finale en Coupe de la Ligue qu'à trois reprises seulement. En 1995, année de création de cette compétition dans sa version actuelle, où il fut éliminé en demi-finale par le PSG au stade Deschaseaux (0-1). En 1996, où son aventure s'acheva en quart après une défaite à Cannes (1-0). Et enfin en 2009, où, là encore, il fut sorti en quart par Nice (1-0). "Rêver à un quart de finale, c'est un moment important dans la vie d'un club, note Oswald Tanchot. Ça doit aiguiser notre appétit et nous donner un supplément de motivation. C'est une parenthèse qu'il faut prendre avec enthousiasme, fraîcheur, voire même un peu d'insouciance. "
Comment ils se sont qualifiés :
1er tour : HAC – Bourg-en-Bresse (National) : 2-0 ; 2e tour : HAC – Brest (L2) : 3-3 (6-5 aux tab) ; 16e de finale : HAC – Troyes (L2) : 2-0
16e de finale : Nîmes – Saint-Étienne (L1) : 1-1 (4-2 aux tab)
HAC-Nîmes, mercredi 19 décembre 2018, à 21h05, au stade Océane.
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