C'est la quatrième fois d'affilée que les Bleues atteignent le dernier carré d'une grande compétition après les Jeux de Rio, l'Euro-2016 et le Mondial-2017. "Ce serait déjà un beau résultat", avait dit l'entraîneur Olivier Krumbholz avant le tournoi. Mais bien sûr, après le titre mondial de l'an passé, tout le monde espère qu'elles vont encore aller au bout.
Il faudra d'abord passer l'obstacle des Pays-Bas. Les organisateurs ont déclaré mercredi que le programme du dernier week-end était maintenu malgré le contexte sécuritaire en France.
Les Néerlandaises sont une très bonne connaissance des Bleues, sinon une très vieille car les Oranje sont les dernières arrivées parmi les grandes nations. Trois fois médaillées depuis 2015, elles restent à la recherche d'un sacre. Le dernier grand choc entre les deux équipes a été remporté par la France en demi-finale des Jeux de Rio.
Dans la finale dont elles rêvent, les Bleues défieraient peut-être les Russes, l'équipe qui leur a gâché le match d'ouverture il y a deux semaines à Nancy (23-26), archi-favorite devant la Roumanie en demie. La Norvège, double tenante du titre, est éliminée, bien que restant sur trois succès, pour avoir manqué son début de compétition (2 défaites).
Nzé-Minko encore étincelante
Pour rejoindre Paris, un résultat nul, au moins, était devenu indispensable après les premiers résultats de la journée. Le Monténégro s'était d'abord mis hors course en perdant contre le Danemark, 24 à 23, mais la Suède s'y était maintenue en écrasant la Russie 39 à 30. Déjà sûres de la première place, les championnes olympiques n'étaient certainement pas fâchées de mettre les Bleues le dos au mur.
De toutes façons, les Françaises n'avaient jamais envisagé autre chose qu'une victoire contre la Serbie pour continuer l'aventure. Mais si les Serbes n'avaient plus rien à gagner, à part le prestige d'éliminer le pays organisateur, elles ont fait honneur à leur maillot et n'ont craqué qu'en seconde période.
Très bonnes d'emblée en attaque, avec Estelle Nzé-Minko encore étincelante (9 buts) et Manon Houette (7 buts) retrouvée sur l'aile, les Bleues, dans une ambiance de fête, n'ont d'abord pas été assez dures en défense. Une bonne entrée de Laura Glauser dans la cage et trois contre-attaques d'affilée leur ont quand même permis de revenir sereines au vestiaire (18-14).
Le reste du match a été bien maîtrisé. L'écart a grimpé jusqu'à dix buts (42e minute) grâce notamment à Alexandra Lacrabère, de plus en plus percutante au fil du tournoi (4 buts). Le sélectionneur a pu lancer Gnonsiane Niombla, rappelée l'avant-veille à la place de Kalidiatou Niakaté. La Messine a marqué dès son premier ballon (2 buts au total).
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