"Nous avons su répondre avec force et puissance aux revendications des gilets jaunes", lance d'emblée Damien Adam, député LREM de la première circonscription de Seine-Maritime. Car l'argumentation se déroule désormais en trois temps pour les députés de la majorité : nous avons pallié à l'urgence, les blocages doivent cesser et la concertation doit s'engager. "Le discours témoigne bien du fait que le président a entendu la colère qui s'est exprimée", confirme Annie Vidal de la circonscription voisine, qui concède être rassurée du fait d'avoir des réponses concrètes à apporter sur les ronds-points. Tous sont unanimes : les blocages doivent être levés. "Ça a un coût énorme pour l'économie", affirme Damien Adam qui craint pour des salariés qui "risquent d'être licenciés". Même discours pour Sira Sylla, elle aussi députée. "Je le vois à Tourville-la-Rivière. Combien de petits commerçants sont pénalisés par la casse, l'économie bloquée, la perte de chiffre d'affaires ?"
Le temps de la concertation
La députée appelle désormais à une large participation à la concertation qui a été annoncée. "Les gilets jaunes demandent plus de justice sociale, plus de justice fiscale, un accompagnement vers la transition écologique, la concertation est faite pour ça."
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