Le samedi 20 août 2016, la prévenue se présente dans une grande surface d'Yvetot (Seine-Maritime). Une partie de sa famille l'accompagne, enfants et frères, qui sont intéressés par l'achat d'un gyropode. L'objet est enfin trouvé et la prévenue, qui souhaite se retrouver seule dans le rayon, se saisit du produit emballé dans son carton. Mais avant de se diriger vers les caisses, elle modifie l'étiquette faisant figurer le prix du produit et en inscrit un nouveau, faisant diviser par 10 le coût de l'achat. La supercherie est bientôt découverte par l'hôtesse de caisse méfiante, qui demande à son supérieur hiérarchique d'intervenir.
Des crises de cleptomanie
L'arnaque est prouvée sur la bande filmée de vidéosurveillance que l'on montre à la prévenue. Acculée, elle ne peut nier les faits et explique qu'elle est sujette à des crises de cleptomanie pour lesquelles elle est soignée, ajoutant qu'elle doit faire face à une situation financière difficile. L'enseigne porte plainte et demande réparation d'un préjudice évalué à 360 euros. À la barre, la prévenue reconnaît "n'être pas un bon exemple". Son casier judiciaire affiche néanmoins trois mentions pour vols avec violences. Pour le procureur de la République, "la récurrence des faits est un élément aggravant". En l'absence de défense, le tribunal la reconnaît coupable et la condamne à une peine de deux mois de prison avec sursis ainsi qu'à une peine de travail d'intérêt général de 105 heures.
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