La veille, le mouvement avait pris de l'ampleur au cours de la journée, avec 450 établissements perturbés, selon un décompte officiel en fin de journée.
Ce mouvement, qui proteste notamment contre la réforme du bac, le système d'accès à l'enseignement supérieur Parcoursup et le service national universel (SNU), est né la semaine dernière dans le sillage de la colère protéiforme des "gilets jaunes".
Dans son discours télévisé lundi soir, le président Emmanuel Macron n'a pas évoqué ce mouvement lycéen.
La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a en revanche déploré mardi matin "une manipulation" menée par "l'ultragauche" et "certains députés de La France insoumise". Sur Sud Radio, elle a estimé que ce mouvement touchait toutefois "un nombre restreint de lycées, 400 au plus fort sur plus de 2.000".
"Mais ce qui est inquiétant, c'est que c'est tout de suite extrêmement violent", a-t-elle relevé: "On n'est d'ailleurs pas sûr que ça ne concerne que des lycéens. Il y a des bandes qui s'y greffent, et puis il y a une forme de manipulation de la part de groupuscules politiques et de certains partis politiques".
Sur l'académie de Rennes, le rectorat recensait 24 lycées touchés par le mouvement: 12 bloqués et 12 perturbés. L'académie d'Orléans-Tours ne comptabilisait, elle, qu'un seul lycée "en blocage filtrant".
Dans l'académie de Montpellier, on comptait une trentaine d'établissements perturbés.
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