Meng Wanzhou est soupçonnée d'avoir menti à plusieurs banques au sujet d'une filiale de Huawei afin de pouvoir accéder au marché iranien en violation des sanctions américaines, selon les documents lus lors d'une audience de libération conditionnelle au tribunal de Vancouver.
Mme Meng aurait personnellement nié auprès de banquiers américains tout lien direct entre Huawei et la société Skycom, alors qu'en fait "Skycom c'est Huawei", selon l'avocat du gouvernement, qui s'est opposé à sa remise en liberté.
La dirigeante, dont les Etats-Unis demandent l'extradition, est accusée de "complot d'escroquerie au détriment de plusieurs institutions financières", un chef d'accusation passible de plus de 30 ans de prison, a-t-il poursuivi.
La Cour suprême de Vancouver, où l'audience s'est déroulée devant une salle comble, avait dans un premier temps imposé une interdiction de publication des informations révélées pendant l'audience. Cette interdiction a été levée au début de l'audience.
L'arrestation le 1er décembre de Mme Meng, 46 ans, quelques jours après l'annonce d'une trêve dans la guerre commerciale entre Pékin et Washington, a provoqué la colère des autorités chinoises, qui ont immédiatement exigé sa remise en liberté.
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