Pour tenter de mettre un terme au mouvement des gilets jaunes, Édouard Philippe, le Premier ministre, a annoncé mardi 4 décembre 2018 un moratoire de six mois sur la hausse de la taxe carbone, un gel des tarifs du gaz et de l'électricité cet hiver et aucun durcissement du contrôle technique automobile avant l'été.
Emmanuel Macron, le Président de la République, a demandé mercredi 5 décembre 2018, "aux forces politiques et syndicales, au patronat de lancer un appel clair et explicite au calme", a déclaré Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, visant le risque de violences ce week-end liées à la crise des "gilets jaunes".
Une colère toujours présente sur le terrain
Malgré les annonces du mardi 4 décembre, la colère n'est pas retombée sur le terrain. Les barrages étaient toujours présents mercredi en Normandie.
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Rond-point des pompiers à Fécamp : un exemple parmi d'autres
Sur le rond-point des pompiers à Fécamp (Seine-Maritime), mercredi 5 décembre dans l'après-midi, une bonne vingtaine de gilets jaunes a refoulé tous les poids lourds tentant de passer par là. La colère reste profonde.
Écoutez quelques témoignages :
Gilets jaunes à Fécamp le 5 décembre 2018.
Des démissions pour de nouvelles élections
Sur le barrage fécampois, une revendication fait consensus : la démission du Président de la République, du gouvernement et de l'Assemblée Nationale pour provoquer de nouvelles élections. Les manifestants parlent également d'une augmentation du SMIC, du rétablissement de l'ISF, de la disparition du Sénat ou encore d'une démocratie plus à l'écoute du peuple.
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