Valframbert. Accident mortel sous cocaïne au volant : deux ans de prison ferme

Mercredi 5 décembre 2018, le tribunal correctionnel d'Alençon (Orne) a condamné Jimmy Hamelin à quatre ans de prison, dont deux ans ferme et deux ans avec sursis, mais également à l'annulation pour huit années de son permis de conduire. Au volant d'un camion alors qu'il avait consommé des stupéfiants, il s'était rendu coupable d'un accident qui avait coûté la vie à une femme, en août 2016, à la sortie d'Alençon.

Publié le 05/12/2018 à 11h52 - Par Eric Mas

Valframbert. Accident mortel sous cocaïne au volant : deux ans de prison ferme — Deux ans de prison ferme et huit ans d'annulation du permis pour un accident mortel sous stupéfiants. - Eric Mas

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Deux ans de prison ferme, deux ans avec de prison avec sursis et mise à l'épreuve durant trois ans, obligation de travailler, de se soigner, d'indemniser ses victimes et huit ans d'annulation du Permis de Conduire. C'est la condamnation du tribunal correctionnel d'Alençon (Orne) rendue mercredi matin 5 décembre 2018 envers Jimmy Hamelin.

Au volant d'un camion sous cocaïne…

Aujourd'hui âgé de 28 ans Jimmy Hamelin conduisait un camion de 12 tonnes, le mardi 9 août 2016. Il était parti de Saint-Hilaire-le-Châtel, près de Mortagne-au-Perche pour Alençon, puis pour Gacé. Avant de revenir à Alençon. Sur la route départementale 428 à Valframbert, il s'était alors déporté sur la gauche. Les appels de phares des automobilistes qui arrivaient en face n'avaient pas pu éviter le drame : il a percuté de plein fouet la voiture d'une grand-mère qui partait garder ses petits enfants. Elle était décédée sur le coup. Le camion chargé de gravats avait fini sa course en défonçant le garage d'une maison.

Le prévenu tente de minimiser

Au tribunal, toute la famille de Roselyne Caron est présente. Ces parties civiles ne diront rien durant tout le procès, sinon on l'aimait Roselyne… Le chauffard à la barre du tribunal parle peu. Pas fort. Il roulait à 88km/h alors que son camion était limité à 80. Sans carte dans le chronotachygraphe. Aucune trace de freinage du camion. Son conducteur dit s'être endormi. Mais surtout, la veille au soir, il avait consommé de l'alcool, du cannabis et deux rails de cocaïne. Une consommation qu'il a d'abord cherché à cacher à la police. C'est indéfendable, dira la procureure de la république, il essaie de minimiser.

En récidive

D'autant que le jeune homme a précédemment déjà été condamné à deux reprises en 2010 et en 2014 pour conduite sous stupéfiants. L'avocate de Jimmy Hamelin, du cabinet du médiatique Maître de Caumont, a bien tenté d'expliquer que le jeune homme pensait que toute trace de stupéfiants avait disparu durant la nuit. Les analyses prouvent le contraire. Elle n'a visiblement pas réussi à apitoyer le tribunal.