Il se revendique du mouvement des "gilets jaunes". Un prévenu a été jugé en comparution immédiate, lundi 3 décembre 2018 par le tribunal correctionnel de Rouen (Seine-Maritime), pour des actes de violence à l'encontre de policiers. Les faits se sont déroulés à Barentin, dimanche 2 décembre 2018. Les forces de l'ordre avaient déjà remarqué le comportement violent de cet individu qui se démarque par sa grande taille.
Le jour des faits, il est interpellé après qu'une sommation à se disperser a été lancée par les policiers aux manifestants pour évacuer le point de blocage. Il est conduit en garde à vue où on lui signifie le délit de participation à un attroupement non armé. Bien qu'il se défende d'être l'auteur de jets de pierres et de dégradations diverses, les policiers sur le terrain l'identifient comme participant actif.
Il nie l'évidence
Lors de son interpellation, les fonctionnaires trouvent sur lui de la résine de cannabis et l'individu sent fortement l'alcool. Il reconnaît avoir bu du whisky avant de se rendre à la manifestation mais nie farouchement les violences et les dégradations. Il prétend ne pas avoir entendu l'ordre à se disperser lancé par les policiers. Il déclare cependant à la barre : "oui, je soutiens un peu le mouvement", sans grande conviction. Le procureur de la République constate le casier judiciaire vierge du prévenu mais dénonce un "geste gratuit". La défense se contente d'assurer que "le but n'était pas de faire du mal". Après délibération, le tribunal le relaxe des faits de dégradation mais le condamne à une peine de six mois de prison avec sursis pour les faits de violences et de détention de stupéfiants.
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Cette condamnation est pas assez sévère