"Ma mère est décédée ce samedi à 16H00, des suites d'une longue maladie", a déclaré François Pacôme qui ne savait pas encore où et quand auraient lieux ses obsèques.
C'est en 1958 que Maria Pacôme, passée plus jeune par le cours Simon, a réellement débuté sa carrière théâtre dans "Oscar" aux côtés de Pierre Mondy et Jean-Paul Belmondo, qu'elle retrouvera en 1965 au cinéma dans "Les tribulations d'un Chinois en Chine" de Philippe de Broca.
Elle alternera avec succès dans les années 60 et 70 performances théâtrales et cinématographiques où dans les deux cas on lui confie le plus souvent des rôles de bourgeoises excentriques.
"N'écoutez pas, Mesdames" (1962), "Ta femme nous trompe" 1965-1967), "Les grosses têtes" (1969), "Le noir te va si bien" (1972), "Joyeuses Pâques" (1980) font sa réputation sur les planches.
Mais devant la caméra son visage est tout aussi familier et apprécié, là aussi le plus souvent dans des comédies comme "Tendre voyou" (Jean Becker, 1966), "Le distrait" (Pierre Richard, 1970) ou encore "Les sous-doués" (Claude Zidi, 1980)
En 1992, elle fait un retour remarqué au 7e art dans "La crise" de Coline Serreau, où, interprétant la mère de Vincent Lindon, elle brille dans une scène mémorable où elle s'énerve contre lui ("Tes problèmes je m'en fous").
Un dialogue devenu culte qui immortalise également une voix désormais reconnaissable entre mille.
Moins présente ces dernières années, elle avait publié en 2007 une autobiographie "Maria sans Pacôme".
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