En 2018 comme chaque année, la date du 1er décembre est celle de la Journée mondiale de lutte contre le Sida. À Alençon (Orne) les élèves en 1ère année d'études de psychomotricité à l'Ifres (école des kinés, ergos…) se sont mobilisés. L'objectif est d'interpeller les autres étudiants sur leur statut : séropositif ou pas ?
Interpeller les étudiants
La question se veut volontiers provocante. Elle a pour but de rappeler qu'en 2018, sans protection, le Sida frappe toujours : 6 000 nouveaux cas de séropositivité recensés en France en 2017.
Des questions pour provoquer la réflexion
La classe de psychomotricité s'est divisée en quatre groupes, répartis à quatre endroits stratégiques : au resto U du site universitaire d'Alençon, à l'Espé, et sur les deux sites de l'école Ifres. Les étudiants de passage à ces endroits ont été invités à piocher des questions dans une corbeille, parmi lesquelles : Quels sont les symptômes du VIH ? Reste-t-on séropositif à vie ? Combien de nouveaux cas annuellement en France ? Le temps d'apporter la bonne réponse permet de sensibiliser les étudiants. Et de distribuer des préservatifs gratuits. Savana Milcent, élève parmi les organisateurs de cette journée :
Savana Milcent
L'ambition de cette initiative en 2018 à Alençon était de sonder le terrain auprès des étudiants. Elle devrait être renouvelée en 2019, en ciblant également les lycéens et les collégiens.
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