La salle d’attente est pleine. En manque, il décide de cambrioler une maison et ne se rend pas compte que l’alarme est directement reliée à un centre d’appels de la police, qui arrive rapidement sur les lieux. Il est paniqué par le déploiement de forces, notamment à cause de la présence d’un hélicoptère. Au lieu de se rendre, il s’enfuit par une fenêtre, et est rattrapé dans l’immeuble voisin, son butin, appareil photo et bijoux, sur lui. Placé en détention dès le 21 mars, il répond de ses actes en comparution immédiate lundi 26 mars. Son casier judiciaire comporte 13 mentions, principalement pour vols. A l’audience, le prévenu s’exprime à peine : “C’est trop dur à dire, mon avocate va vous expliquer”.
Me Frédérike Dury-Gherrak expose alors l’autodestruction de ce jeune qui vient pourtant d’entamer un traitement de sa toxicomanie. K.B a finalement été condamné par le tribunal correctionnel de Caen à un an de prison ferme ainsi qu’à deux ans de sursis mise à l’épreuve au cours desquels il devra continuer de se soigner et indemniser ses victimes de 500€.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.