Des salariés de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) sont en grève, jeudi 29 novembre 2018, pour protester contre la politique du gouvernement. Ils répondent ainsi à un appel national, lancé par la CGT.
Environ 20 % de grévistes selon EDF
Peu avant 6 heures du matin, une quarantaine d'agents EDF ont organisé un barrage filtrant et distribué des tracts devant l'entrée des réacteurs n°1 et n°2 de la centrale, sans toutefois en bloquer l'accès ni le fonctionnement.
Selon la direction, interrogée par l'AFP, le taux de grévistes oscille entre 18 et 21 %, des chiffres contestés par le syndicat selon qui la mobilisation est plus importante.
Salaires et avenir du nucléaire
Outre des revendications salariales, ce mouvement intervient 48 heures après l'annonce de la fermeture de quatorze réacteurs nucléaires d'ici 2035, par Emmanuel Macron.
Selon Richard Cécile, secrétaire général CGT du site, le président de la République "fait croire au peuple que l'on peut remplacer une centrale qui fonctionne 24H/24 par des éoliennes et du solaire qui sont des moyens de production d'énergie utiles mais sporadiques".
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