Quatre associations opposées à l'énergie nucléaire (Réseau "Sortir du nucléaire", Greenpeace France, le CRILAN et Stop EPR-Ni à Penly ni ailleurs) déposent mercredi 28 novembre 2018 un recours devant le Conseil d'État, pour faire annuler l'autorisation donnée par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de mettre en service la cuve de l'EPR de Flamanville (Manche).
Des anomalies ont été détectées au niveau du couvercle et du fond de cet équipement, installé au cœur du réacteur nucléaire. Après avoir rendu un avis positif en 2017, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) avait délivré une autorisation définitive le mercredi 10 octobre 2018, sous réserve du changement du couvercle avant 2024, et de mesures de surveillance supplémentaires.
"Dangereuse logique dérogatoire"
Mais pour les associations, "cette cuve ne remplit pas les caractéristiques de sûreté initialement exigées. La rupture de la cuve, qui aurait dû être "exclue", ne peut plus qu'être "prévenue" par des mesures de surveillance qui ne compenseront jamais ses défauts".
Elles redoutent que ce feu vert de l'ASN ne conduise à une "dangereuse logique dérogatoire" entre le gendarme du nucléaire et les industriels.
Les quatre mêmes associations avaient déjà saisi le Conseil d'Etat il y a un an, au sujet de l'avis favorable rendu par l'ASN.
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