Pour leur découverte de l'élite du rugby féminin, les joueuses de l'Asruc (Seine-Maritime) ont connu des débuts difficiles. Gregory Hanocque, le coach de l'équipe, revient sur ces premiers pas.
Vous vous attendiez à ce que ce soit aussi dur dans l'élite ?
On s'y attendait, ce n'est pas une surprise. Les autres équipes sont bien ancrées dans le championnat et sont souvent rattachées à de grosses équipes coté masculin comme Romagnat avec Clermont, le Stade Français… Avec notre groupe de filles, on apprend le championnat et on a aussi un manque d'effectif. Avec le staff technique et administratif, on s'efforce de rendre le club plus professionnel, de trouver des renforts dans l'intendance et la gestion, le budget pour être plus à l'aise et faire nos déplacements sereinement.
Comment allez vous réagir pour la suite de la saison ?
Avant la trêve hivernale, on compte bien battre Lons (le dimanche 16 décembre 2018 à domicile, NDLR), juste devant nous au classement. C'est un objectif assez costaud mais pas insurmontable. Ensuite, en coulisses, c'est maintenant que les recrutements commencent. Il faut que notre club séduise, les joueuses mais aussi de nouveaux partenaires pour développer le rugby féminin, pour nous accompagner, seul club féminin en élite dans la région. On veut grandir en gardant une image normande.
Quels sont vos objectifs pour la fin de saison ?
Déjà, battre Lons. Ensuite, on sait qu'on a de grandes chances de finir dernier ou avant-dernier de la poule. Il faudra se battre pour éviter les play-downs. Et si on y arrive, on aura une dernière occasion de rester en Élite et de se maintenir.
Pratique. L'Asruc se déplace le dimanche 2 décembre 2018 pour jouer le match retour face à Romagnat (5e avec 17 points, 3 victoires, 1 nul et 3 défaites). À l'aller, les Normandes avaient perdu 45-0.
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