Depuis toute petite, Sarah Leroyer n'a qu'une idée en tête : devenir coiffeuse. "Je coiffais ma sœur, ma mère, ma cousine", confie la jeune femme de 21 ans, originaire de Villers-Bocage, qui parle d'une "passion de naissance". Ce qui lui plaît dans le métier ? "Le côté artistique, créer de nouvelles choses, travailler les chignons ou les cheveux détachés. Et il n'y a rien que je n'aime pas !" Une profession où il faut aussi aimer le contact avec les gens.
"Le relationnel, savoir être à l'écoute, être patient, ça fait une grande partie du métier", explique-t-elle.
Bonne élève, les parents de Sarah Leroyer espéraient la voir décrocher un baccalauréat, tandis qu'elle ne jurait que par la coiffure. "C'est dommage d'envoyer forcément les bons élèves en filière générale", confie celle qui prépare actuellement un brevet de maîtrise au Cifac à Caen. "Mais ça change, on valorise l'artisanat."
Entraînement 4 à 5 fois par semaine
Dans le futur, Sarah Leroyer se voit ouvrir un salon de coiffure, "mais il faut d'abord acquérir de l'expérience." Elle aborde la finale des Olympiades des métiers avec un peu de stress, mais s'entraîne quatre à cinq fois par semaine pour réussir les épreuves dans les temps. Elle pourra donner libre cours à son imagination dans la partie artistique mais devra aussi réaliser un chignon ou une coupe homme.
LES MÉTIERS DU SERVICE
Zoom sur quatre catégories de métiers du service qui seront représentés lors de la finale des Olympiades des métiers à Caen.
Aide à la personne
L'aide-soignant veille au confort physique et moral des malades. Il surveille l'état des patients, les aide à se déplacer, à se nourrir, à effectuer leur toilette. Cela demande à la fois de la force physique, de la délicatesse et une grande capacité à communiquer. Les besoins dans les établissements pour personnes âgées augmentent. Salaire de début : 1 504 euros brut par mois.
Bijouterie-Joaillerie
Précision, perfectionnisme et minutie sont les qualités requises pour devenir bijoutier joaillier. Il faut tout d'abord concevoir le bijou suivant la demande des clients, avant de passer à sa fabrication. Des connaissances en gemmologie sont appréciées, ainsi qu'une certaine sensibilité artistique, notamment pour la création de bijoux fantaisie. Salaire de début : 1 555 euros brut par mois.
Coiffure
Le coiffeur s'occupe du soin et de l'esthétique des cheveux. Il faut maîtriser différentes techniques : coupe, brushing, couleur… Le coiffeur peut aussi proposer des soins et traitements capillaires adaptés à la nature des cheveux de ses clients. Il faut avoir un bon sens du contact pour fidéliser sa clientèle. Salaire de début : 1 498 euros bruts par mois, avec parfois des pourboires.
Métiers de la propreté
L'agent de propreté et d'hygiène nettoie et entretient différents types de locaux. L'activité a lieu essentiellement tôt le matin ou tard le soir. Cela demande de la ponctualité et le respect de normes de sécurité et d'hygiène. Le secteur de la propreté fait partie des plus gros recruteurs. Salaire de début : 1 498 euros par mois.
"Coiffeur ou coiffeuse, c'est un métier passion ! Cela nécessite de la précision et il faut être à l'écoute des gens. Le relationnel fait partie du métier. C'est un métier de modes, il évolue donc constamment. Les produits aussi, et il faut quelques connaissances en biologie et en chimie. C'est un secteur qui recrute et l'apprentissage est la voie idéale. Autour de moi, j'ai beaucoup de collègues qui peinent à recruter. La coiffure attire plus les filles que les garçons, qui représentent vraiment un pourcentage minime. Mais on aimerait bien avoir plus de garçons dans les équipes !" Nadège Lemardeley, gérante de L'Atelier coiffure mixte à Saint-Manvieu-Norrey
"Esthéticien(ne) est un métier assez diversifié. On travaille le visage et le corps, à travers les massages relaxants, la manucure, l'épilation ou encore le maquillage. C'est mieux de tout maîtriser mais on peut choisir de se spécialiser. Cela demande de la rigueur et une bonne forme physique puisque l'on est debout toute la journée. Il faut aussi savoir être à l'écoute ! C'est un secteur en expansion, où la demande est forte. Le métier attire plus que les filles que les garçons mais c'est une question d'éducation qu'il faut dépasser. Ça commence à s'ouvrir petit à petit." Valérie Le Nénaon, artisane à l'Institut bien-être et beauté à Mondeville
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