François Hollande avait fixé la date à 2025. "Inatteignable", selon son successeur, Emmanuel Macron, qui fixe mardi 27 novembre 2018 à 2035 l'échéance pour réduire la part du nucléaire à 50 % de la production d'électricité en France.
Fessenheim en 2020
Pour cela, il compte sur la fermeture de quatorze réacteurs de 900 mégawatts, à commencer par ceux de Fessenheim (Alsace) à l'été 2020. Les arrêts seront ensuite échelonnés : quatre à six d'ici 2030, le reste d'ici 2035. "Je fixe à EDF une règle : aucune fermeture complète des sites", a précisé le président de la République, qui n'a pas dévoilé de liste des réacteurs concernés. La Normandie compte trois centrales nucléaires : à Flamanville (Manche) et à Penly et Paluel (Seine-Maritime), dont les réacteurs ont moins de 35 ans.
Réduire les coûts de l'EPR
Le gouvernement ne devrait en revanche pas se prononcer avant 2021 sur la construction - ou non - de nouveaux réacteurs de type EPR. Le seul actuellement en construction en France, celui de Flamanville, est évalué à 10,9 milliards d'euros. "Je demande à EDF de travailler à l'élaboration d'un programme nucléaire en prenant des engagements fermes sur le prix, pour qu'ils soient plus compétitifs. Tout doit être prêt en 2021 pour que le choix qui sera proposé aux Français puisse être un choix transparent et éclairé" indique Emmanuel Macron.
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