La production industrielle, c'est avant tout un travail d'équipe, en entreprise comme pour la finale des Olympiades des métiers ! "Il faut de la cohésion et de la communication", explique Kevin Pierre, 19 ans. C'est après un stage de découverte en troisième que le jeune homme a choisi de s'orienter dans ce domaine. "La polyvalence me plaît, on touche à tout", explique-t-il. "Dans les usines, ça va très vite, cela demande donc une capacité d'adaptation et de la réactivité". Autre membre du trio qui disputera la finale des Olympiades des métiers, Kevin Menuet. Lui aimerait se spécialiser dans l'électrotechnique. "Dès l'enfance, j'étais intéressé par l'électricité, je voulais comprendre comment une lampe s'éclairait, par exemple", explique le jeune homme de 22 ans.
"Dans ce métier, il faut être passionné, avoir de la patience, de la logique et de la motivation".
Julian Pinsel, lui, a choisi la production industrielle pour "donner forme à des idées". L'aéronautique et l'automobile lui plaisent, mais il aimerait découvrir le secteur naval ou encore médical. Concernant les débouchés, il n'a aucune inquiétude : "Avec le papy-boom, il y a beaucoup de départs à la retraite, les entreprises ont besoin de monde, elles nous sollicitent." Parmi les qualités requises selon lui, "un bon raisonnement mathématique et de la curiosité."
“Le secteur évolue mais on reste sur des fondamentaux comme la mécanique, l'électricité… Il y a de plus en plus de robots, donc cela demande aussi de la programmation et de la maintenance.” Laurent Morival, responsable RH chez PSA à Cormelles-le-Royal
“Ce sont des métiers en tension, qui recrutent toujours. Les jeunes trouvent du travail très facilement et dans tous les secteurs de l'industrie. Cela demande de la rigueur et de la minutie.” Claire Drieu, responsable communication du pôle formation UIMM Caen-Alençon
LA PRODUCTION INDUSTRIELLE
La production industrielle est un vaste domaine qui regroupe plus d'une quarantaine de métiers différents, de l'opérateur jusqu'au directeur d'usine, en passant par le dessinateur industriel, le monteur, le cariste, ou les électriciens et mécaniciens de maintenance.
Formation
Il est possible de passer par un bac pro maintenance des équipements industriels ou technicien d'usinage, un BTS conception et réalisation de systèmes automatiques ou encore un DUT génie industriel. "L'apprentissage est un levier de réussite", confie Laurent Morival, responsable RH chez PSA à Cormelles-le-Royal. Plus d'informations sur : formation-industries-normandie.fr
Débouchés
"Le secteur recrute mais on ne le sait pas assez", selon Laurent Morival. "Certains profils, comme électricien de maintenance, sont très recherchés". Il est possible de travailler dans des secteurs aussi variés que l'automobile, la plasturgie ou encore l'industrie pharmaceutique. "Ce sont des métiers majoritairement masculins mais les entreprises recherchent des femmes, souvent plus minutieuses", explique Claire Drieu, du pôle formation UIMM. "Il n'y a pas encore suffisamment de jeunes filles en sortie des filières", regrette Laurent Morival.
Qualités requises
Il faut bien sûr maîtriser les fondamentaux que sont la mécanique, l'électricité ou encore la pneumatique. Au-delà des capacités techniques, il faut "être capable d'élargir ses compétences, pour s'adapter et s'intégrer dans l'entreprise" selon Laurent Morival, même des formations sont souvent proposées en interne. Les univers de la conception et de la production se sont également rapprochés ces dernières années, des compétences en conception assistée par ordinateur sont donc appréciées.
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