Rendus au dixième jour de leur mobilisation, les gilets jaunes cherchent de nouveaux moyens de se faire entendre. Le lundi 26 novembre 2018, ils avaient ciblé un nouveau point dans l'agglomération de Rouen (Seine-Maritime) : le terminal pétrolier Rubis, à Grand-Quevilly. Sur les réseaux sociaux, ils étaient une cinquantaine à avoir répondu à l'appel.
La zone rapidement dégagée
Sur les coups de 3h30 du matin, ils étaient finalement une petite trentaine à s'être rassemblés devant l'entrée principale du terminal. Selon la préfecture, les manifestants avaient apporté des palettes et des jerricans d'essence pour y mettre le feu, comme ils ont l'habitude de le faire sur tous leurs points de blocage. Une situation qui aurait pu être dangereuse à proximité de ce site pétrolier.
Les gilets jaunes ont donc été rapidement rejoints par une vingtaine de policiers, qui les ont ont délogés en quelques minutes. Les forces de l'ordre ont formé un cordon et elles ont poussé les manifestants à quitter les lieux, sans heurts ni affrontements. Avant 6 heures du matin, la zone était de retour à la normale.
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