Après 17 ans de vie commune et deux enfants, ce couple d'Elbeuf-sur-Andelle se sépare en avril 2016. La victime et ses enfants se retrouvent à la rue et doivent prendre un appartement au plus vite. Le prévenu a mal accepté cette séparation et vient rendre visite à son ex-compagne régulièrement. Le mardi 17 mai 2016, elle dépose plainte contre lui pour violences verbales et menaces de mort.
Il vient en effet de manifester à nouveau sa colère en dégradant à coups de pied la porte d'entrée de l'appartement de la victime. Elle va se réfugier chez une amie, laquelle est surprise du comportement du prévenu car elle ne le connaissait pas sous cet angle. Elle confirme cependant avoir été témoin d'un appel téléphonique malveillant de celui-ci. Son casier judiciaire est vierge.
Il soupçonne l'infidélité
Les enfants sont entendus à leur tour et disent avoir eu peur des accès de colère de leur père, lui demandant à maintes reprises d'arrêter de menacer leur mère. De son côté, il dit avoir été envahi par le soupçon d'infidélité de sa compagne, reconnaît les insultes mais pas les menaces de mort en dépit des messages téléphoniques vérifiés par les policiers.
À la barre, il persiste à dire : "je n'ai pas menacé de mort". Pour la partie civile, "le prévenu a une amnésie sélective". Le procureur de la République constate que "les témoignages sont explicites pour accuser le prévenu". En l'absence de défense et après délibération à l'audience du mardi 13 novembre 2018, le tribunal le déclare coupable des faits reprochés et le condamne à une peine de quatre mois de prison entièrement assortis du sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de 18 mois.
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