Avec le début de la période des fêtes, l'affluence devrait être au rendez-vous. Pourtant, blocages des gilets jaunes oblige, les commerçants du centre-ville de Rouen (Seine-Maritime) font grise mine le jeudi 22 novembre 2018, au sixième jour de la mobilisation. Aux heures de pointe, même si elles ne sont pas désertes, les rues habituellement bondées semblent effectivement moins fréquentées.
Attente et ennui
"Samedi, ma direction m'a demandé de ne pas ouvrir la boutique. Depuis, il n'y a pas beaucoup plus de monde", confie une commerçante de la rue du Général Leclerc. "Je reste là, j'attends et je m'ennuie", confirme Carole Del Nero, quelques enseignes plus loin. "S'ils bloquent tout, nous, on ne travaille plus", appuie Virginie Revel à la boutique Carnaval.
Forcément, tous espèrent que les blocages s'arrêtent rapidement. Avec une crainte omniprésente : que le commerce en ligne remporte le jackpot et l'ensemble de la clientèle, à l'heure où une grosse partie du chiffre d'affaires de l'année se joue pour beaucoup d'entre eux. Alors, à défaut de pouvoir influer sur la situation, certains commerçants veulent rester optimistes. "Tout le monde va revenir dès que ce sera fini, vous allez voir", prédit Virginie Revel.
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