En souhaitant par téléphone un joyeux Thanksgiving aux troupes américaines basées dans différentes parties du monde, le président américain a décoché de nouvelles flèches, après avoir envoyé plusieurs tweets le matin même, à l'encontre de la 9e juridiction fédérale des cours d'appel américaines.
Il a qualifié cette suspension "d'épine dans le pied", le président n'ayant eu de cesse ces dernières semaines de qualifier d'"invasion" l'arrivée de milliers de migrants à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
"C'est une chose terrible quand les juges s'ingèrent dans la protection du pays, quand ils vous disent comment protéger votre frontière. C'est une honte", a dit le locataire de la Maison Blanche depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride. C'est là qu'il passe ce jeudi Thanksgiving, une fête traditionnelle censée être un moment d'apaisement et de consensus national.
"Dans beaucoup de cas, ce ne sont pas des gens biens. Ils sont mauvais", a-t-il dit à propos des migrants.
Interrogé par des journalistes, il a également envisagé de fermer temporairement "toute la frontière" avec le Mexique "si on arrive à un stade où on perd le contrôle ou s'il y a des violences".
Le président américain a déjà envoyé des milliers de soldats sur place avant l'arrivée de migrants d'Amérique centrale, fuyant le plus souvent la violence.
Un peu plus tôt jeudi, Donald Trump avait alimenté sur Twitter sa querelle inédite avec le chef de la Cour suprême, John Roberts.
"Le juge Roberts peut dire ce qu'il veut mais la 9e juridiction est un désastre intégral et absolu", a-t-il tempêté.
Auparavant, le président de la Cour suprême s'était permis de recadrer Donald Trump qui avait accusé un "juge pro-Obama" d'être derrière la décision de bloquer son décret pour verrouiller le droit d'asile.
"Nous n'avons pas de juges pro-Obama, ou Trump, ou Bush, ou Clinton", lui avait répondu dans un communiqué John Roberts, juge conservateur nommé par l'ex-président républicain George W. Bush.
"Les juges ne doivent pas Légiférer sur la Sécurité à la Frontière ou n'importe où. Ils n'y connaissent rien et mettent notre Pays en danger", a écrit le 45e président américain.
"Nos professionnels géniaux des Forces de l'Ordre DOIVENT ETRE AUTORISES A FAIRE LEUR TRAVAIL", a-t-il insisté.
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