Les réparations des chaussées à la suite des barrages érigés par les "gilets jaunes" vont coûter 200 000 euros pour l'A84, qui relie Rennes à Caen, et 210 000 euros pour l'agglomération de Caen, selon de nouvelles estimations données ce mercredi 21 novembre 2018 par les préfectures.
Des frais à la charge de l'État
"Pour ce qui concerne l'A84, les travaux de réparation sont en cours. Les dégradations commises sur les chaussées sont conséquentes et seront lourdes financièrement. Les équipes de la Direction Inter-Régionale des Routes Nord-Ouest (DirNO) y travaillent depuis mardi, 17 heures", a souligné ce mercredi la préfecture dans la Manche dans un communiqué.
Son service de presse a précisé que les frais liés aux travaux étaient "estimés" à 200 000 euros, à la charge de l'État. Un barrage érigé sur cette autoroute par des "gilets jaunes" samedi à hauteur de Guilberville ("échangeur 40") et levé après négociation mardi après-midi, avait bloqué des dizaines de camions.
L'A84 avait dû être fermée entre les échangeurs 39 et 41. "Il a été nécessaire de procéder à la pose d'enrobé sur l'autoroute aux abords de l'échangeur 40. La réouverture de l'autoroute, grâce au travail des agents de la DirNO, se fera de manière échelonnée dans les deux sens de circulation, dans le courant de la journée", de mercredi, selon le communiqué.
"Un temps de remise en état important"
Dans le Calvados, le montant des travaux sur les chaussées de l'agglomération caennaise à la suite des actions des "gilets jaunes" est estimé à 210 000 euros, dont 170 000 pour l'État et 40 000 euros pour le conseil départemental, a indiqué Camille Goyet, la directrice de cabinet du préfet du Calvados.
Lundi soir, après l'évacuation du principal barrage d'alors sur le périphérique de Caen, à Ifs, Camille Goyet avait évoqué "un temps de remise en état assez important". Une bretelle restait en réparation mercredi en fin de journée, a-t-elle précisé.
Les forces de l'ordre avaient, après sommation, usé de gaz lacrymogène pour évacuer cette zone où plusieurs dizaines de camions étaient bloquées. La préfecture avait dénoncé notamment des dégradations de biens publics.
Avec AFP
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