Ouistreham, Falaise, Argences, Vire… Depuis cet été, Olivier parcourt le département à bord de sa camionnette. Ce quinquagénaire, passionné de vinyle depuis l'enfance a décidé de quitter son emploi dans la maintenance et d'ouvrir son magasin, Disc'N Truck. "Mon travail ne me plaisait plus. J'avais besoin d'avoir du contact avec des gens différents". Petite particularité, son magasin est mobile. "J'avais cette idée depuis très longtemps, mais avec une boutique fixe", confie-t-il. "À Caen, il y a déjà des disquaires. Là, ça me permet d'aller là où il y a moins d'offre mais quand même une clientèle".
Le marché du vinyle en hausse
S'il vend un peu de CD, DVD et des accessoires, Olivier Guillo propose surtout des vinyles. "Depuis 2015, le marché est en hausse. C'est un bel objet, culturel aussi puisqu'on peut s'intéresser à la pochette, à son design, au label… Et on peut le revendre, contrairement au numérique." Du rock, du blues, de l'électro, de la variété française, il y en a pour tous les goûts. "La clientèle a entre 30 et 65 ans", détaille Olivier Guillo. "Il y a toujours eu un marché de collectionneurs mais je vois aussi des nouvelles personnes qui s'y intéressent. Ce qui peut freiner les jeunes, peut-être, c'est le prix".
Dans le Disc'N Truck, il faut compter en moyenne dix à quinze euros pour un vinyle, mais les prix varient de deux euros à une centaine d'euros pour les plus rares. Présent aujourd'hui sur les marchés ou les foires aux disques, Olivier Guillo peut éventuellement se déplacer chez des clients pour acheter ou vendre des vinyles.
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