Le prévenu vit seul à Maromme (Seine-Maritime) depuis que sa petite amie a quitté la région pour des raisons professionnelles. Sans n'avoir jamais vécu ensemble, elle souhaitait clore cette relation. Son ancien compagnon a du mal à accepter cette situation et a tendance à boire plus que de coutume, au point de ne plus savoir se maîtriser. C'est ainsi que, dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 novembre 2018, il se rend au domicile du père de son ancienne amie et entreprend d'incendier sa voiture.
Celui-ci est témoin de la scène et appelle la police tout en tentant d'éteindre le départ de feu. Arrivés sur les lieux, les policiers voient un individu se cacher. Il est néanmoins interpellé et fouillé. Sur l'homme qui sent l'essence, on trouve un briquet et une paire de gants. Il est un peu agressif et emmené au commissariat, où le test de l'éthylomètre qu'il subit se révèle positif.
Un acte délibéré
La victime explique aux policiers qu'il a reconnu le prévenu et qu'il le soupçonnait de s'être déjà rendu coupable de dégradations diverses. Il a d'ailleurs porté plainte à deux reprises pour des faits similaires sans pouvoir affirmer qu'il s'agissait du petit ami de sa fille. Cette fois, il l'accuse d'un acte délibéré, rappelant les épisodes de harcèlement téléphonique au point de devoir changer de numéro. "J'ai fait ça sans réfléchir", dit le prévenu à la barre, après avoir tout d'abord nié les faits. Pour le procureur de la République, "c'est la réitération des faits qui accuse". La défense soutient que le prévenu "a pris conscience de la gravité de son geste". Après délibération, le tribunal le reconnaît coupable et le condamne à une peine de douze mois de prison entièrement assortis du sursis, ainsi qu'à une mise à l'épreuve de deux ans.
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