Le gouvernement français a lâché Carlos Ghosn mardi 20 novembre 2018. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a demandé à Renault, dont l'État détient 15 %, de mettre immédiatement en place une gouvernance intérimaire puisque "Carlos Ghosn est aujourd'hui empêché de diriger l'entreprise". Le patron du premier constructeur mondial est en garde à vue au Japon depuis lundi 19 novembre 2018 pour des soupçons de malversation. Cette chute brutale fait tanguer l'empire automobile que Carlos Ghosn a construit en mariant Renault, Nissan et Mitsubishi.
En Normandie, l'inquiétude est particulièrement grande sur le site de Renault Sandouville, près du Havre (Seine-Maritime). Le jeudi 8 novembre 2018, le groupe annonçait le montage d'un fourgon Mitsubishi sur le site.
Écoutez Fabien Gloaguen, représentant FO à Renault Sandouville :
Arrestation de Carlos Ghosn
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Des décisions d'ici la fin de la semaine
Le conseil d'administration de Renault doit se réunir mardi 20 novembre 2018 dans la soirée. Il devrait confier les rênes de Renault à un tandem intérimaire formé par l'administrateur référent Philippe Lagayette et le numéro deux du groupe automobile Thierry Bolloré. Le conseil d'administration de Nissan se prononcera sur le limogeage de son président jeudi matin. Mitsubishi entend également le "démettre rapidement".
Avec AFP.
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