La mobilisation est importante et se déroule dans le calme, samedi 17 novembre 2018 à 8h30 selon un premier point de la préfecture de la Seine-Maritime.
1500 personnes environ étaient mobilisées sur une quarantaine de points de blocage. La préfecture qui précise qu'il s'agit bien de barrages filtrants, qui permettent de laisser passer notamment les véhicules d'urgence.
"Le mouvement a évolué de façon graduelle, indique un responsable. On comptait une dizaine de barrages à 6h30 et une quarantaine à 8h30".
Les grands axes, les abords des grandes agglomérations et des centres commerciaux ont été particulièrement ciblés.
Seul un barrage dangereux avait été relevé dans la matinée, sur l'A28 au niveau de l'aire de repos de Bosc-Mesnil. Des gilets jaunes avaient installé des pneus directement sur l'autoroute, "ce qui est extrêmement dangereux". Les gendarmes négociaient avec les militants pour faire lever ce barrage.
Par ailleurs la préfecture lance un appel à la prudence et au respect du code de la route. Certains automobilistes ont fait demi-tour et emprunté des bretelles ou des voies rapides à contresens pour esquiver des barrages, "ce qui reste formellement interdit".
Les principaux points de blocage en Seine-Maritime
Parmi les principaux points de blocage en Seine-Maritime, la préfecture indiquait notamment le rond-point des vaches à Oissel, le rond pont de la Motte ou encore les centres commerciaux de Tourville-la-Rivière et de Barentin pour les environs de Rouen. Des barrages filtrants sont en place sur l'A29 au péage d'Haudricourt ou sur le pont de Bretonne.
Les gilets jaunes sont aussi présents au stade Océane du Havre, à Fauville-en-Caux, à Dieppe aux trois ronds points des centres commerciaux (ce qui perturbe la foire au hareng). La situation est susceptible d'évoluer à chaque instant.
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