Le directeur de cabinet de la préfète de Seine-Maritime, Benoît Lemaire, l'assure : "il ne s'agit pas de flicage mais d'assurer la sécurité de chacun".
Selon les informations dont il disposait, jeudi 15 novembre 2018 dans la matinée, une trentaine d'initiatives a été relevée dans le département de Seine-Maritime pour au total une cinquantaine de points de blocage. Pourtant les déclarations en préfecture, obligatoires au moins trois jours avant, "se comptent sur les doigts d'une main".
Le directeur de cabinet en appelle désormais "à l'esprit de responsabilité, de prudence et de bon sens des organisateurs et des participants" et espère recevoir d'autres intentions de manifester, comme à Fécamp. L'idée n'est plus d'interdire tel ou tel blocage, mais au moins d'avoir un référent sur chacun des barrages qui pourra être contacté en cas d'urgence. "L'urgence, ce n'est pas seulement un véhicule avec un gyrophare, c'est aussi une femme à l'arrière d'une voiture qui accouche ou le transport d'une pièce pour une usine qui a besoin de réparations urgentes, par exemple", signale Benoît Lemaire.
Un important dispositif mobilisé
La préfecture signale qu'un important dispositif de police et de gendarmerie sera déployé pour l'occasion, y compris avec des moyens aériens. Des dépanneuses ont été réquisitionnées pour faire enlever des véhicules si nécessaires. "Personne ne restera anonyme, c'est un mauvais calcul, prévient Benoît Lemaire en réponse à ceux qui veulent manifester cagoulés ou cacher leur place d'immatriculation. S'il faut utiliser l'arsenal de répression, on le fera."
Et d'évoquer les différents risques encourus en cas de problème sur les points de blocage : mise en fourrière du véhicule, amendes, suspension de permis de conduire, voire poursuites judiciaires avec jusqu'à des peines d'emprisonnement en cas de dégradations ou de mise en danger de la vie d'autrui.
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