Puis 100 grammes dans le gymnase. L’enquête est confiée à la gendarmerie et met à jour un trafic constant, organisé et hiérarchisé. Les trafiquants s’appuient sur les visites de leurs compagnes au parloir afin de faire passer la drogue. Environ 300 à 400 g par mois ont ainsi transité entre 2009 et 2011.
“Pour mieux faire passer la détention”
Jeudi 15 et vendredi 16 mars, 17 prévenus, dont 13 détenus, étaient jugés pour ce trafic. Certains, qui ont dénoncé leurs pairs, sont accusés par les prévenus “d’avoir voulu sauver leur peau, ou “gratter” une libération éventuellement plus rapide”. Selon l’un d’entre eux, “sur 400 détenus, 300 consomment, pour mieux faire passer la détention”. Le tribunal a finalement condamné les prévenus à des peines d’emprisonnement allant de deux à huit ans ferme. Les deux compagnes de prisonniers impliquées écopent pour la première d’un an de prison ferme et de dix-huit mois de sursis. L’autre a été condamnée à deux ans assortis d’une mise à l’épreuve de deux ans.
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