Quelques mots en anglais s'échappent du joli brouhaha entendu dans l'école de Mannevillette (Seine-Maritime). L'école, située entre Etretat et Montivilliers, accueille depuis lundi 12 novembre 2018, des Slovènes, des Portugais, des Estoniens et des Grecques. Au total, ce sont neuf enseignants ou chefs d'établissements et huit élèves, de neuf à 11 ans, qui viennent passer un séjour en Normandie.
L'école de Mannevillette a en effet intégré le programme de la Commission Européenne Erasmus + qui met en relation les citoyens européens dans les domaines de l'enseignement, de la formation, de la jeunesse et du sport.
"Donner un sens à l'étude de la langue"
Il s'agit du 4e projet européen auquel participe l'école seinomarine depuis 2008. Le dernier en date a démarré au 1er septembre et va durer deux ans. Au programme de cet échange, il y a notamment des visites des autres pays et des correspondances en anglais entre les élèves. "Cela permet de concrétiser l'Europe géographique et culturelle, explique la directrice de l'école de Mannevillette, Véronique Crayon. C'est une ouverture vers un autre système éducatif, des rencontres et cela permet de donner un sens à l'étude de la langue."
Les élèves français ont appris quelques mots dans la langue des différents pays accueillis :
Reportage à l'école de Mannevillette.
Les huit élèves étrangers sont hébergés dans des familles de l'école jusqu'au jeudi 15 novembre 2018. Ils iront visiter l'école, les jardins d'Etretat, la plage ou encore Honfleur et Le Havre et participeront à des ateliers d'arts plastiques et de danse.
"On fait partie de l'Europe et c'est important de connaître les pays qui sont nos partenaires"
Ce programme Erasmus permet aussi aux enseignants de découvrir d'autres manières de travailler, "c'est un échange au niveau pédagogique, souligne la directrice, c'est intéressant de voir comment fonctionnent les autres écoles. Par exemple, la principale différente c'est qu'il y a très peu de petites écoles comme la nôtre dans les autres pays, c'est toujours des grosses structures."
Une différence remarquée par Rosa Caetano, professeur à Castelo Branco au Portugal, qui décrit "une petite école dans un milieu très familial". Elle a ainsi pu observer toutes les classes, discuter avec les élèves et les professeurs, ce qui est essentiel pour elle : "On fait partie de l'Europe et c'est important de connaître les pays qui sont nos partenaires."
Une expérience que pourront mener à leur tour les Français puisque leur aventure européenne se poursuivra en Estonie en mars puis au Portugal, en Grèce et en Slovénie l'année scolaire prochaine.
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