Dans un stade olympique de Radès chauffé à blanc, les Sang et Or savaient qu'ils n'avaient pas le choix: il fallait gagner face au géant égyptien et ses huit sacres continentaux. Saad Bguir a entendu le message, et c'est lui qui a montré la voie avec un doublé (45e+2, 54), complété par Anice Badri (87e), synonyme de troisième couronne africaine après celles de 1994 et 2011.
L'EST se rendra donc aux Emirats arabes unis, en décembre, pour représenter l'Afrique, à la Coupe du monde des clubs avec l'espoir de faire aussi bien que le TP Mazembe ou le Raja de Casablanca, finalistes en 2010 et 2013 respectivement.
Mais, face à des clubs comme le Real Madrid et les Argentins de River Plate ou Boca Juniors, qui s'affrontent en finale de la Copa Libertadores (10-24 novembre) pour désigner le représentant sud-américain, l'Espérance ne pourra pas se permettre de répéter les mêmes erreurs que face à Al-Ahly, déjà finaliste la saison dernière.
Pas franchement aidés à l'aller par l'arbitrage, qui avait sifflé trois penalties dont deux pour les Egyptiens, les Espérantistes ont été très maladroits au retour.
Ils ont éprouvés les pires difficultés à entrer dans le match et leur buteur Anice Badri aurait pu, aurait dû tuer le match plus tôt. Mais, heureusement pour eux, les Egyptiens, dirigés par le Français Patrice Carteron, ont montré encore moins d'envie. Tout simplement.
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