Censée relier les champs pétrolifères de la province canadienne d'Alberta aux raffineries américaines du golfe du Mexique, cette gigantesque infrastructure opérée par TransCanada, déjà en cours de construction, est fermement combattue par les communautés autochtones des territoires qu'elle traverse, inquiètes des dégâts environnementaux qu'elle pourrait causer.
La suspension ordonnée par le juge Brian Morris est temporaire et impose au gouvernement américain d'examiner plus en profondeur les implications du projet sur le climat, la faune et les cultures autochtones.
Mais elle s'apparente à une victoire majeure pour les défenseurs de l'environnement et les communautés amérindiennes, et à un revers de taille pour le président américain, qui avait autorisé la construction du pipeline reliant le Canada au Texas deux mois après son arrivée au pouvoir, concrétisant ainsi une promesse de campagne.
Donald Trump avait justifié le contournement du blocage décrété par son prédécesseur au nom de la lutte contre le réchauffement climatique par la volonté de créer des emplois et de favoriser le développement des infrastructures.
Keystone XL, qui doit s'étirer sur 1.900 km dont 1.400 en territoire américain, est destiné à être connecté au réseau existant d'oléoducs aux États-Unis.
Le projet chiffré à 8 milliards de dollars (7 mds EUR) date de 2008 et devrait permettre d'acheminer quotidiennement 830.000 barils de pétrole.
A LIRE AUSSI.
Trump relance le projet d'oléoduc Keystone XL, rejeté par Obama
Donald Trump avance sur sa promesse de mur avec le Mexique
Israël: Jarre en concert pour la mer Morte et contre "tous les Trump du monde"
Trump-Trudeau, premier face-à-face à l'issue incertaine
Jean-Michel Jarre célèbre la mer Morte malgré une tempête de sable
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.