Les joueurs du Havre (Seine-Maritime) accueillent ceux de Sochaux (Doubs) vendredi 9 novembre 2018 pour la 14e journée de Ligue 2. Le HAC vit des moments difficiles après sa défaite face à Niort (1-0) le week-end précédent. Pas de quoi parler de "crise" pour le coach Oswald Tanchot et ses joueurs, "il ne faut pas non plus tomber dans la sinistrose. Sur les trois derniers matchs, on en a réussi deux, rappelle le coach. En revanche, c'est la fréquence des rechutes qui pose problème."
Le HAC connaît en effet une saison irrégulière avec de belles victoires contre des équipes de haut de tableau mais juste après, de lourdes défaites, plus inattendues. Alors Oswald Tanchot a haussé le ton après le match perdu face à Niort. "Ce qui dérange, c'est que quand on fait un bon match, on se mette dans une position de confort", souligne-t-il.
Jouer collectif
Manque d'envie ? De motivation ? Fatigue ? Il peut y avoir plusieurs raisons. Pour Oswald Tanchot, l'important, c'est que les joueurs s'approprient le jeu, le projet collectif. "Lorsque tu regardes une équipe jouer, il faut que la solidarité, l'intensité te sautent à la gueule. [...] Quand chacun y met un peu moins, ça dégage quelque chose de négatif."
"Il n'y a pas à se dédouaner mais il y a quand même une partie des choses qui appartiennent aux joueurs", lâche finalement le coach. Après ce coup de gueule, il attend donc une "réaction sur le terrain". "Il y a des cycles vertueux et d'autres plus difficiles et on ne sait jamais quand ça commence et quand ça s'arrête. [...] Mais il doit y avoir une prise de conscience dans le club et dans le groupe que ça fait trop longtemps que ça dure."
Oswald Tanchot remis en question ?
Après le début décevant d'une équipe, le staff est souvent remis en question. "La pression fait partie du job", indique Oswald Tanchot. Mais pour l'instant, il assure ne pas avoir reçu d'ultimatum : "Je ne pense pas à ces choses-là, je vis mon métier avec passion, j'ai envie de gagner et je donnerai mon maximum."
Oswald Tanchot
L'équipe n'est pas en crise confirme Arnaud Balijon, gardien du HAC : "J'ai vécu dans des vestiaires où on entend des petits groupes de discussion qui remettent en cause certaines choses mais pas là. Le staff nous guide et on aura besoin de lui comme il a besoin de nous. On avance ensemble."
Coup d'envoi du match face à Sochaux à 20 heures, vendredi 9 novembre, au stade Océane.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.