Dans une interview exclusive à l'AFP au siège de son gouvernement d'union nationale (GNA) à Tripoli, M. Sarraj a déploré "des interventions négatives de certains pays" en Libye, sans toutefois les nommer.
Riche en hydrocarbures, la Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, avec deux gouvernements (le GNA et un autre exécutif basé dans l'est du pays) et deux assemblées.
Un sommet mis sur pied par la France fin mai à Paris, qui avait rassemblé les quatre principaux protagonistes de la crise libyenne, dont M. Sarraj, avait débouché sur un engagement à organiser des élections le 10 décembre, un objectif qui ne sera apparemment pas tenu.
"Il faut unifier la position (de la communauté) internationale vis-à-vis de la Libye", a asséné le dirigeant libyen.
Rappelant que d'autres réunions internationales avaient été organisées ces dernières années pour trouver une sortie de crise dans son pays, il a regretté "le non-respect des décisions" prises lors de ces conférences, donnant comme exemple le sommet de Paris.
M. Sarraj a notamment critiqué le parlement basé dans l'est de la Libye pour n'avoir pas respecté, selon lui, ses engagements pris à Paris afin de préparer le cadre législatif requis pour la tenue d'élections.
Interrogé sur la rivalité entre la France et l'Italie sur le dossier libyen, il a souligné "la nécessité d'unifier les positions" des deux pays "de telle sorte qu'il n'y ait plus de points de discorde" entre eux.
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