Un ouvrier sort de terre pendant que d’autres jouent les équilibristes sur les arrêtes des bâtiments. Des centaines de câbles attendent d’être raccordés à une ampoule dans les 29 500 m2 de sous-terrain qui serviront au parking et à ses annexes. Dix grues s’agitent pour transporter là un escalier préfabriqué en colimaçon, ailleurs une banche pour couler le béton d’un mur qui peut atteindre 7 mètres de haut… Le même ballet se répète chaque jour de la semaine de 6h à 17h30, sur le chantier des Rives de l’Orne. Un an après la pose le 25 mars 2011, de la première pierre, le paysage s’est totalement métamorphosé.
Une prouesse technique
Huit mois de pompage ont tout d’abord été nécessaires pour vider l’immense cuvette qui s’était formée après avoir extrait 150 000 m3 de terre. Mille quatre cents pieux ont ensuite été fixés pour consolider les fondations. “Aujourd’hui, 50% du gros œuvre a été effectué”, assure Fabrice Slawinski, responsable technique chez Safaur Immobilier, l’un des deux promoteurs du chantier. Faire sortir de terre au même moment un hôtel, dix salles de cinémas, 25 000 m2 de bureaux, 21 500m2 de surface commerciale ou encore 220 logements, relève de la prouesse technique.
Avec l’aide de 15 toupies censées produire à terme 58 000 m3 de béton, la moitié des 124 000 m2 de plancher a déjà été coulée ; l’équivalent de 14 terrains de football, alors que la seconde partie le sera d’ici au printemps 2013. Une fois le gros œuvre terminé, une quarantaine d’entreprises investiront le quartier pour masquer le ciment et soigner l’esthétisme des Rives de l’Orne. Plus de 6 100 m2 de façades seront ravalés, 700 fenêtres seront posées pour les logements, et 3,2 km de garde-corps seront fixés !
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