Ponctuant deux années de gouvernance Trump, les élections du mardi 6 novembre allaient-elles bouleverser à nouveau l'équilibre politique à Washington ?
D'habitude, ce scrutin de mi-mandat ne fait pas courir les foules. Et les sondages n'annonçaient pas de séisme : au niveau national, sept points à peine séparaient les intentions de vote démocrates et républicaines. Pour parvenir à reconquérir le Sénat, les démocrates se voyaient dans la difficile nécessité de remporter trois sièges sur les républicains, et de garder 24 des sièges démocrates soumis à réélection. Ils avaient une chance sur six d'y parvenir...
Un moral d'acier
À la Chambre des représentants, les ambitions des démocrates pouvaient sembler moins aléatoires : à cinq chances sur six, ils pensaient pouvoir y reprendre la majorité sans trop d'efforts.
Mais au-delà de ces objectifs - s'ils les atteignaient -, les démocrates se savaient face à un problème plus grave : l'absence de candidat crédible et charismatique qui puisse être opposé à Donald Trump en 2020. Cet oiseau rare allait-il s'affirmer parmi les gouverneurs élus le mardi 6 novembre, nouveaux venus qui attirent traditionnellement les projecteurs des médias ?
À la Maison Blanche, la veille du scrutin, Donald Trump affichait un moral d'acier. Soutenu à bloc par un électorat républicain persuadé que "the Donald" empile les victoires en économie et dans le monde, il estimait avoir verrouillé sa campagne en misant tout sur l'anti-immigration.
A LIRE AUSSI.
En campagne, Trump promet toujours plus de soldats face aux migrants
Face au cortège de milliers de migrants, Trump tente de galvaniser les électeurs
L'Amérique aux urnes, deux ans après la victoire de Trump
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.