Il renforce à présent les arguments de son modèle d’accès à la marque en élargissant cette gamme avec une cinq portes, dénommée A1 Sportback selon la tradition maison.
La greffe de deux portes arrière la rend indiscutablement plus pratique en favorisant l’installation aux places postérieures. En revanche, l’évolution du volume intérieur ne modifie pas fondamentalement l’habitabilité de la Sportback. D’autant qu’elle reprend intégralement la longueur de l’A1 3 portes.
Une tonalité "premium"
Une fois assis, on y est pas mal, compte tenu du contexte. Définie comme une quatre places, l’A1 Sportback peut cependant aussi être homologuée en 5 places, en option gratuite.
Le coffre, inchangé, s’avère correct dans le cadre d’une utilisation péri-urbaine.
Élaborées dans une évidente tonalité "premium", les six niveaux d’équipement, comme les options de toutes natures, pléthoriques et parfois high-tech, permettent à ceux qui souhaitent y mettre le prix, de se forger l’A1 Sportback que les autres n’auront pas !
Sur le plan technique, la plus petite des Audi a été conçue comme s’il s’était agi d’une grande. En témoigne sa prise de poids limitée de 25 kg sur la trois portes. Enfin, le surcoût de la Sportback sur la trois portes correspondante est de 700 euros.
Fabriquée à Bruxelles, dans une usine libérée par Volkswagen, l’A1 Sportback reprend à son compte tout ce qui a déjà fait le succès de la version initiale.
On pense aux épures soignées du châssis, compatibles avec un large choix de quatre motorisations essence délivrant entre 86 ch (1.2 TFSi) et 185 ch (1.4 TFSi), et deux diesel 1.6 TDi de 90 et 105 ch. Avec en option, la “magique” boîte à double embrayage à sec S-Tronic.
Au volant, l’A1 se révèle aussi à l’aise en zone urbaine que sur l’autoroute grâce à un accord châssis/motorisation des plus estimables.
Une direction précise et d’agréable consistance, ainsi qu’une suspension très correcte, embellissent la conduite de cette petite auto qui se comporte comme une vraie routière lorsqu’elle bénéficie de fortes puissances. Cela dit, le 1.2 TFSi 86 ch de base ne manque pas de nerf, pas plus que le plus petit diesel TDi 90, assez sonore sur les intermédiaires mais vigoureux en couple. Et avec un appétit d’oiseau.
- Prix : 39 versions essence et diesel de 17 400 euros (1.2 TFSi 86 ch bvm5 Attraction) à 28 800 euros (1.4 TFSi 185 chTronic 7 Ambition Luxe).
Repères :
L’A1 en terrain conquis : Aussi incroyable que cela puisse paraître à une époque où la concurrence est exacerbée, les pairs d’Audi sont encore quasiment absents du créneau des citadines chic. Et avec l’A1 Sportback, Audi entend bien conserver une jolie longueur d’avance.
Une citadine "premium" : Reposant sur des bases techniques simples, l’A1 Sportback n’en a pas moins une forte valeur ajoutée liée à ses finitions et prestations supérieures. Soit, à la louche, un surcoût d’environ 2 600 € sur une citadine de bonne marque, pour rouler dans une auto plus originale et attractive qu’un modèle ordinaire.
Un diesel novateur en vue : A partir de juin prochain, la gamme diesel recevra le renfort d’un novateur 2.0 TDi de 143 ch ayant la faculté de couper automatiquement deux de ses quatre cylindres lorsqu’on n’en a pas besoin (à vitesse stabilisée par exemple), et adoucir ainsi la consommation.
Verdict : 17/20
Sécurité ***
Finition ****
Confort ***
Economie d’usage ****
Séduction/Prix ***
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